Le timbre en l'honneur des gens du voyage émis par la poste
le 5 Décembre 1992
Les “gens du voyage” représentent en France une communauté d'environ 300 000 personnes. On les appelle également “tsiganes” , vocable générique désignant un ensemble d’ ethnies (Rorns - Man-ouches - Cintis - Yéniches - Gitans"), dont plus de la moitié continuent leur mode de vie ancestral qu’est le nomadisme.
Originaires de l'Inde, les tsiganes, dont les premières migrations se situeraient vers le début du deuxième millénaire de notre ère, ont toujours souffert de phénomènes d’exclusion liés à la fois à une réputation légendaire et aux conséquences de leur mode de vie. Les superstitions et les hypothèses les plus fantaisistes ont en effet marqué de tous temps la perception des tsiganes dans la conscience collective des sédentaires, et les difficultés de stationner, engendré des conflits avec les municipalités, rejetant ainsi les voyageurs vers des conditions de vie souvent indécentes.
D’abord assignés à résidence parce que sans domicile fixe puis internés, les tsiganes furent des cibles privilégiées sous le régime de Vichy, et payèrent un lourd tribut aux atrocités nazies en Europe centrale et orientale.
Ce n’est que dans la seconde moitié du XX‘ siècle que le législateur et les pouvoirs publics abordèrent la question des tsiganes et voyageurs sous l'angle des libertés, des droits fondamentaux et du respect de la diversité des cultures.
Ce timbre, émis à l’ occasion de la mise en œuvre d’un programme gouvernemental d’ actions en faveur des gens du voyage, se veut un hommage à ces "fils du vent" , français depuis six siècles qui ont su dans leur dispersion préserver l'usage de la langue Romani ainsi qu' un patrimoine culturel à travers les coutumes et rites familiaux, les traditions festives et culinaires, ou le rapport à la nature. L'esprit imaginatif qui caractérise le tsigane, a enrichi les arts, la musique, la danse et la
peinture de notre pays.
l'ambition des pouvoirs publics, grâce aux efforts réalisés à tous les niveaux, est de permettre partout l'accueil décent et paisible des voyageurs, afin qu’ils puissent vivre leur mode de vie et de liberté et scolariser leurs enfants, gage essentiel de leur intégration harmonieuse dans la communauté nationale et de la sauvegarde de leur culture.
Originaires de l'Inde, les tsiganes, dont les premières migrations se situeraient vers le début du deuxième millénaire de notre ère, ont toujours souffert de phénomènes d’exclusion liés à la fois à une réputation légendaire et aux conséquences de leur mode de vie. Les superstitions et les hypothèses les plus fantaisistes ont en effet marqué de tous temps la perception des tsiganes dans la conscience collective des sédentaires, et les difficultés de stationner, engendré des conflits avec les municipalités, rejetant ainsi les voyageurs vers des conditions de vie souvent indécentes.
D’abord assignés à résidence parce que sans domicile fixe puis internés, les tsiganes furent des cibles privilégiées sous le régime de Vichy, et payèrent un lourd tribut aux atrocités nazies en Europe centrale et orientale.
Ce n’est que dans la seconde moitié du XX‘ siècle que le législateur et les pouvoirs publics abordèrent la question des tsiganes et voyageurs sous l'angle des libertés, des droits fondamentaux et du respect de la diversité des cultures.
Ce timbre, émis à l’ occasion de la mise en œuvre d’un programme gouvernemental d’ actions en faveur des gens du voyage, se veut un hommage à ces "fils du vent" , français depuis six siècles qui ont su dans leur dispersion préserver l'usage de la langue Romani ainsi qu' un patrimoine culturel à travers les coutumes et rites familiaux, les traditions festives et culinaires, ou le rapport à la nature. L'esprit imaginatif qui caractérise le tsigane, a enrichi les arts, la musique, la danse et la
peinture de notre pays.
l'ambition des pouvoirs publics, grâce aux efforts réalisés à tous les niveaux, est de permettre partout l'accueil décent et paisible des voyageurs, afin qu’ils puissent vivre leur mode de vie et de liberté et scolariser leurs enfants, gage essentiel de leur intégration harmonieuse dans la communauté nationale et de la sauvegarde de leur culture.
